salle de cours de yoga
Yogi les bons tuyaux

Yoga et gradualité

En yoga pas de compétition, à chacun son chemin.

Selon Boris Tatzky, et contrairement à ce que j’estimais, pas même de hiérarchie entre les différentes variantes, ou degrés posturaux, d’une même posture.

Progression graduelle

Je l’entends, certes. Mais, pour ma part, si je ne me refrène pas, j’ai, de suite, tendance à vouloir faire la posture qui sollicitera le plus mon corps. Or, il est important, en yoga, de prendre son temps, pour, grâce à la respiration, se détendre et progresser graduellement, doucement et sûrement, dans la posture ou « asana ».

Intérêt spécifique d’un degré postural

Aussi, quand je me prends en flagrant délit d’impatience ou de compétition avec moi-même, je pense aux bienfaits du « chat chien » dans sa variante, que j’estime, je l’avoue, « basique », avec les mains agrippées aux cuisses.

Très longtemps, j’ai ignoré ce degré postural. Pressée de travailler ma sangle abdominale, je préférais tendre bras et jambes, en barque ou « nâvâsana ».

Or cette version, de base, m’offre un « étirement des omoplates » salvateur. Que je ne rate jamais plus.

Doucement et sûrement

De même, en début de cours, allongée sur le dos genoux sur la poitrine, je commence toujours, à présent, par enserrer mes genoux avec les avant-bras, en « pavanmuktâsana ».

Cette posture me permet, dans un premier temps, d’étaler, complètement, le dos dans le sol et de mieux relâcher les jambes.

Ensuite, seulement, je pose les mains derrière les cuisses et les bras au sol afin de déployer les épaules au sol et détendre les bras.

Et, vous? Avez-vous une posture de base que vous appréciez tout particulièrement pour ses bienfaits procurés par aucun autre degré postural?

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