Chemin au milieu d'une forêt
Yogi les bons tuyaux

En yoga, le chemin importe plus que la posture.

Evidemment, la quête est plus importante que la possession.

Mais un chemin spécifique peut, aussi, permettre la réalisation d’une posture. Qui est, quand même, très gratifiante.

L’importance du chemin préparatoire

Ma professeure de yoga, Sophie, me permet régulièrement de réaliser des postures jusque-là inaccessibles ou instables, par le biais d’un nouveau chemin.

J’ai ainsi, par exemple, beaucoup plus de facilité à réaliser les postures de l’oiseau de paradis ou des 3 équerres, « eka pâda eka hasta pârsva utthita âsana », en partant d’une pince, « uttanâsana ».

De même, une préparation avec le grand rishi, « maricyâsana », m’a récemment permis de tenir, sur les deux pieds, la posture de l’oiseau, « eka pâda utkatâsana ». Posture d’autant plus difficile pour moi qu’accroupie je ne parviens pas à poser les talons au sol, les pieds dans l’axe du corps.

L’effet de surprise m’est utile, aussi. Ne pas me préparer mentalement, à une posture que je ne maîtrise pas, me permet parfois de la réaliser en l’enchaînant à la suite d’une autre. Sans attente excessive.

« En outre, au-delà de la technique, c’est l’ensemble des postures constituant une séance qui va donner du sens à chacune d’elles. »

Christine VilliersPréface de la Revue Française de Yoga n°20

Auriez-vous un chemin qui pourrait m’aider à réaliser le pigeon, « kapotâsana »?

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